Un coup d’envoi passionnant

Le 21 novembre s’est déroulé le premier groupe de parole de l’année 2022. De nombreux professionnel·le·s des organisations privées et services publics assurant des prestations dans le domaine du placement familial se sont réunis au Farelhaus de Bienne. Ils ont échangé sur les derniers résultats intermédiaires concernant la participation et l’accompagnement des placements familiaux. Une vidéo témoigne de cet événement réussi et de ses passionnantes discussions.

 

Grosses Interesse in den Kantonen

Das Projekt «Pflegekinder – next generation» hat am 8. November 2022 über 50 Fachpersonen aus den KESB, Berufsbeistandschaften und Jugend- und Sozialdienste nach Bern gelockt. Sie haben sich über das Projekt informieren lassen und ihre Expertise eingebracht. Am Nachmittag haben Vertretende aus den kantonalen Verwaltungen grosses Interesse an der Studie «Vergleich von kantonalen Strukturen» gezeigt.

Den Anfang machte Professorin Diana Wider, die Generalsekretärin der KOKES. In ihrem Inputreferat zeigte sie klar und deutlich auf, dass die Pflegekinderhilfe als Verbundaufgabe verstanden werden muss. Joanna Bärtschi wiederum, die Fachbereichsleiterin Kinder und Jugend der SODK, legte den Teppich zu den Forschungsprojekten. Denn insbesondere die «Partizipation von Pflegekindern» sei eines der prioritären Ziele der Konferenz der kantonalen Sozialdirektorinnen und Sozialdirektoren.

Partizipation und gute Begleitung von Pflegeverhältnissen

Was bedeutet Partizipation im Pflegekinderbereich? Wer ist Vertrauenspersonen und welche Rolle können diese einnehmen? Erste Antworten auf diese Fragen gaben Professor Gisela Kilde und Dr. Anette Cina von der Universität Freiburg. In der Folge entwickelte sich eine angeregte Diskussion mit den anwesenden Fachleuten aus der KESB und der Berufsbeistandschaft wie auch von Jugend- und Sozialdiensten aus der ganzen Schweiz. Professorin Daniela Reimer und Dr. Ida Brink, beide von der Zürcher Hochschule für angewandte Wissenschaften (ZHAW), zeigten verschiedene Dimensionen der Begleitung von Pflegeverhältnissen auf und werfen unter anderem die Frage in die Runde: «Was braucht es um Begleitung niedrigschwelliger und für alle zugänglich zu gestalten – und gleichzeitig den Bedürfnisse und Erwartungen aller Beteiligten zu begegnen?» Beatrice Kalbermatter vom Bundesamt für Justiz, rundet den Vormittag ab mit einem Input zur Bedeutung der Statistik für die Pflegekinderhilfe.

Vergleich von kantonalen Strukturen

Am Nachmittag präsentierten Professorin Béatrice Lambert der Hochschule für Soziale Arbeit in Freiburg (HETS FR) und Professor Stefan Schnurr von der Hochschule für Soziale Arbeit (FHNW) unter anderem eine Landkarte zu verschiedenen kantonalen Typen von Pflegekindersystemen in der Schweiz. Diese ist ein vorläufiges Ergebnis und deswegen eine ideale Vorlage für das Gespräch mit der Praxis. Die Zwischenergebnisse machen zudem eine Tendenz deutlich: im Feld der Pflegekinderhilfe haben Behörden, Verwaltungsstellen, Leistungserbringende und Fachpersonen einen grossen Ermessens- und Handlungsspielraum.

In der abschliessenden Podiumsdiskussion betonte Joanna Bärtschi von der SODK die Bedeutung dieser Dialogveranstaltungen. Dabei gehe es nicht nur um die Forschungsresultate, welche noch zu erwarten seien. Gefallen haben ihr die Gespräche mit den Kantonen, die sich Gedanken machen und sich fragen würden, wie sie die Situation für die Pflegekinder verbessern können. Für Manuela Krasniqi vom Bundesamt für Sozialversicherungen BSV ist der Weg das Ziel. Dass man über die gegenwärtige Situation rede und sich mit anderen austausche, sei entscheidend. Auch Diana Wider von der KOKES hatte Freude, dass dieser Austausch in Gang gekommen sei, und sie dankte in diesem Zusammenhang der Palatin-Stiftung, welche diesen Dialog im Rahmen des nationalen Forschungsprojekts «Pflegekinder – next generation» ermöglicht.

Un vif intérêt du côté des cantons

Le projet « Enfants placés en famille d’accueil – prochaine génération » a attiré à Berne, le 8 novembre 2022, plus de 50 professionnel·le·s des APEA, des curatelles professionnelles et des services de la jeunesse et services sociaux. Les personnes présentes ont pris connaissance des informations sur le projet, qu’elles ont enrichi de leur propre expertise. L’après-midi, des représentants des administrations cantonales ont montré un grand intérêt pour l’étude « Comparaison des structures cantonales ». 

C’est Prof. Diana Wider, secrétaire générale de la COPMA, qui a ouvert la manifestation. Dans son exposé introductif, elle a montré très clairement que l’aide aux enfants placés devait toujours être comprise comme une tâche conjointe. Joanna Bärtschi, la responsable du domaine Enfance et Jeunesse de la CDAS, a à son tour « déroulé le tapis rouge » aux projets de recherche. Le thème de la « Participation » des enfants placés en famille d’accueil, en particulier, est en effet l’un des objectifs prioritaires de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales.

Participation et Bon accompagnement des relations nourricières

Que signifie « participation » dans le domaine du placement familial ? Qui sont les personnes de confiance et quel rôle peuvent-elles jouer ? Prof. Gisela Kilde et Dr. Anette Cina de l’Université de Fribourg ont apporté de premières réponses à ces questions. Une discussion animée s’est engagée ensuite avec les professionnel·le·s présents de l’APEA, des curatelles professionnelles et des services de la jeunesse et service sociaux des différents cantons. Prof. Daniela Reimer, de la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) et Dr. Ida Brink, également de la ZHAW, ont souligné les différentes dimensions de l’accompagnement des relations de soins et ont notamment soulevé la question suivante : « Que faut-il pour rendre l’accompagnement à bas seuil et accessible à tous – tout en répondant aux besoins et aux attentes de toutes les personnes concernées ? » C’est Beatrice Kalbermatten, de l’Office fédéral de la justice, qui a clos la matinée en décrivant l’importance de la statistique pour l’aide aux enfants placés en famille d’accueil.

Comparaison des structures cantonales

L’après-midi, Prof. Béatrice Lambert, de la Haute école de travail social de Fribourg (HETS FR) et Prof. Stefan Schnurr, de la Haute école de travail social FHNW, ont présenté entre autres, une carte des différents types cantonaux de systèmes de placement d’enfants en Suisse. Il s’agit d’un résultat provisoire et donc d’un modèle idéal pour le dialogue avec la pratique. Les résultats intermédiaires mettent en outre en évidence une tendance : dans le domaine du placement d’enfants, les autorités, les services administratifs, les prestataires et les spécialistes disposent d’une grande marge d’appréciation et d’action.

Dans la table ronde qui clôturait la journée, Joanna Bärtschi de la CDAS a souligné l’importance de ces événements de dialogue: Il ne s’agit pas seulement de la recherche, dont les résultats doivent encore être attendus. Ce qui lui a plu dès aujourd’hui, ce sont les discussions avec les cantons, qui s’interrogent et s’inquiètent de savoir comment ils pourraient améliorer la situation pour les enfants placés en famille d’accueil. Pour Manuela Krasniqi, de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), « le chemin est le but ». Il est décisif que l’on parle de la situation présente et que l’on échange avec les autres. Diana Wider se réjouit que cet échange ait pu être amorcé et remercie pour cela la Fondation Palatin, qui a rendu ce dialogue possible dans le cadre du projet de recherche national « Enfants placés en famille d’accueil – prochaine génération ».

 

« La recherche doit profiter aux enfants placés en famille d’accueil »

Dans le cadre du groupe de parole Scientifiques, la fondation Palatin a accueilli le 1er novembre 2022, sur le Campus de la ZHAW au Toni Areal de Zurich, des représentantes et représentants de la recherche. L’échange animé a permis au groupe de chercheurs et chercheuses d’avoir un retour sur ses résultats intermédiaires et de recueillir d’importants inputs pour la phase finale des études.

Klaus Wolf, professeur émérite de l’Université de Siegen, a ouvert l’événement de dialogue en relatant les antécédents du projet de la Fondation Palatin. Au tout début, dès la première réunion, il avait demandé si l’on voulait avec ce projet apporter une contribution à la recherche internationale, ou bien promouvoir des projets concrets qui amélioreraient véritablement les conditions des enfants placés en famille d’accueil. Pour la fondation, il était clair que le projet devait faire les deux. La recherche doit être un instrument au service de la pratique. D’où le plaidoyer de Wolf à l’adresse de la recherche scientifique: « La recherche ne doit pas seulement être vraie, mais elle doit aussi être utile. »

Comment l’importance de la participation peut-elle être exploitée dans la recherche ?

Après cette introduction à l’après-midi, la parole est donnée au professeur Stefan Köngeter, de la Haute école spécialisée de Suisse orientale à St. Gall. Celui-ci a donné aux auditeurs un aperçu de l’étude en cours sur la participation des enfants placés au moyen de l’analyse d’agence. L’objectif est de reconstruire les expériences des possibilités d’action des enfants et des jeunes et d’en comprendre l’importance pour la participation.

Dr. Anette Cina, de l’Université de Fribourg, a rapporté les premiers résultats des interviews qualitatifs avec les enfants placés. Elle a décrit comment les enfants ont perçu le chemin vers le placement et ont évalué leur participation aux décisions importantes. Dans le cadre de la présentation, les chercheurs et chercheuses ont également indiqué de premières possibilités d’action dans le contexte de la participation.

Comment la recherche porte-t-elle sur l’accompagnement des liens nourriciers ?

Après une courte pause-café, l’équipe de recherche bilingue de l’étude « Bon accompagnement des enfants placés » a présenté un rapport sur le rôle des « gatekeepers » dans l’environnement des enfants placés, en tant qu’explication possible du défi que représente l’accès au terrain. Cette présentation a également été suivie d’une discussion animée avec les invités. L’approche multiperspective adoptée par l’équipe a suscité un grand intérêt. Elle tient compte du fait que les relations de soins sont des systèmes complexes avec de nombreux participants qui marquent les événements de leur propre point de vue.

Quelles sont les conditions générales du placement d’enfants dans la Suisse fédérale ?

La troisième équipe de recherche a invité à prendre du recul sur l’accueil familial. Quelles sont les caractéristiques structurelles des systèmes de placement familial cantonaux ? Quelles différences relève-t-on et quelles en sont les répercussions ? Prof. Anna Maria Colombo de la HETS FR et Prof. Angela Rein de la FHNW ont présenté l’image d’un paysage diversifié : les cantons organisent le placement familial de différentes manières. Là aussi, l’équipe de recherche a recueilli dans le cadre de la discussion critique de précieux retours pour la suite de son travail.

«Die Forschung muss den Pflegekindern zugutekommen»

Im Rahmen der Dialoggruppe Wissenschaft begrüsste die Palatin-Stiftung am 1. November 2022 Vertreterinnen und Vertreter aus der Forschung auf dem ZHAW Campus im Zürcher Toni Areal. Der lebendige Austausch gab der Forschungsgruppe die Möglichkeit, ihre Zwischenergebnisse zu spiegeln und wichtige Inputs für die letzte Schlussphase der Studien zu erhalten.

Der emeritierte Professor Klaus Wolf von der Universität Siegen eröffnete die Dialogveranstaltung mit Reflexionen zum Projekt der Palatin Stiftung. Ganz zu Beginn habe er sich die Frage gestellt, ob die Stiftung mit dem Projekt einen Beitrag zur internationalen Forschung leisten, oder aber konkrete Projekte fördern wolle, die die Bedingungen der Pflegekinder tatsächlich verbessern. Für die Stiftung war klar: das Projekt soll beides leisten. Die Forschung muss hier Instrument für die Praxis sein. Wolfs Plädoyer für die wissenschaftliche Arbeit lautet daher: «Forschung muss nicht nur wahr sein, sondern Forschung muss nützlich sein.»

Wie kann die Bedeutung von Partizipation in der Forschung erschlossen werden?

Nach dieser Einleitung in den Nachmittag geht das Wort an Professor Stefan Köngeter von der Ostschweizer Fachhochschule St. Gallen. Dieser vermittelte den Zuhörerenden einen Einblick in die laufende Studie zur Partizipation von Pflegekindern mittels Agency-Analyse. Ziel ist es, die Erfahrungen von Handlungsmöglichkeiten der Kinder und Jugendlichen zu rekonstruieren, und ihre Bedeutung für die Partizipation zu erschliessen.

Dr. Anette Cina von der Universität Fribourg erzählt von den ersten Erkenntnissen aus den qualitativen Interviews mit den Pflegekindern. Dabei zeigte sie, dass es eine grosse Herausforderung ist, Pflegekinder in wissenschaftlichen Befragungen zu erreichen. Die Anzahl der befragten Pflegekinder blieb bis dahin weit hinter den Erwartungen.

Wie wird über die Begleitung von Pflegeverhältnissen geforscht?

Nach einer kurzen Kaffeepause berichtete das zweisprachige Forschungsteam der Studie «Gute Begleitung von Pflegekindern» zur Rolle von «Gatekeepern» im Pflegekinderumfeld als eine mögliche Erklärung für den herausfordernden Feldzugang. Auch dieser Präsentation folgte eine angeregte Diskussion mit den Gästen. Der multiperspektivische Ansatz, den das Team verfolgt, ist dabei auf grosses Interesse gestossen. Er wird der Tatsache gerecht, dass Pflegeverhältnisse komplexe Systeme sind mit vielen Beteiligten, die mit ihrer je eigenen Sicht auf das Geschehen prägen.

Welches sind die Rahmenbedingungen von Pflegekinderverhältnissen in der föderalen Schweiz?

Das dritte Forschungsteam hat dazu eingeladen, die Familienpflege aus der Vogelperspektive zu betrachten. Welches sind die Strukturmerkmale der kantonalen Pflegekindersysteme? Welche Unterschiede gibt es und wie wirken sich diese aus? Professorin Anna Maria Colombo von der HETS FR und Professorin Angela Rein von der FHNW präsentieren das Bild auf eine vielfältige Landschaft: Die Kantone organisieren den Pflegefamilienbereich in unterschiedlicher Weise. Mittels Kategorien lässt sich eine erste Typologie erkennen, die noch weiterbearbeitet werden soll. Auch diese Forschungsgruppe konnte wertvolle Rückmeldungen aus der kritischen Diskussion mitnehmen für die Weiterarbeit.